Autobiographie d'un jeune entrepreneur polyvalent



Marcus da Writer, de son vrai nom Ibuka Gédéon Ndjoli, est un jeune auteur, social entrepreneur, activiste, consultant et coach africain. Féru de lecture et passionné d’écriture depuis sa plus tendre enfance, Da Writer attendait le bon moment pour oser sortir sa plume de l’ombre et révéler ses écrits au monde.



C’est à l’âge de 7 ans qu’Ibuka commence à gribouiller de petits textes innocents.
Insatisfait de la manière dont se terminent les histoires pour enfants qu’il a l’habitude de lire, le petit garçon entreprend de donner aux histoires aimées de nouvelles fins, cette fois sorties tout droit de son imaginaire. C’est ainsi que naît progressivement sa passion pour l’écriture, laquelle est étroitement liée à celle pour la lecture. En effet, entre 1998 et 2004, période durant laquelle le jeune garçon ne fréquente pas l’école pour des raisons familiales, c’est dans les livres, notamment dans les romans de tout genre, qu’Ibuka se plonge, dévorant avec avidité tout ce qui lui tombe sous la main. L’écriture devient un viatique dans une existence douloureuse. Ibuka écrit tout ce qu’il se passe, comme la fois où son père, fervent activiste et prédicateur, est arrêté sous ses yeux impuissants, et conduit à la DIC, sous prétexte qu’il serait en train de monter une secte; ou cette deuxième fois où son père doit, devant un tribunal, se présenter face à Fabrice Reinot, l’escroc à l’origine de la faillite de l’entreprise qu’il a battie au prix de peines et sacrifices. Ibuka observe et écrit tout. En parallèle, il joue du piano. Il enregistre sur des cassettes des morceaux parfois composés par lui-même, et les envoie à son père emprisonné pour l’émission d’un chèque sans provisions. .
Lecteur compulsif, il fallait s’attendre à ce qu’il traverse le pont qui sépare le lecteur des auteurs, et se mette à imiter ses auteurs préférés. Mais le jeune garçon n’est pas encore très convaincu de pouvoir écrire de véritables histoires, avec de belles intrigues à l’instar de celles qu’il a l’habitude de lire. Il commence donc, pour étancher sa soif d’écriture, à griffonner quelques textes en vers, qu’il prend bien soin de garder secrets.
En 2005, alors qu’il est selectionné, malgré lui, par son école pour participer à un concours de Dissertation, le jeune homme, alors passionné de Mathématiques et de Sciences Physiques, craignant d’être orienté en série littéraire s’il réussit le concours, bâcle volontairement celui-ci, mais obtient tout de même la deuxième place au classement final. Encouragé par le préfet de son école qui voit en lui un excellent homme de lettres, Ibuka décide d’écrire plus souvent, en prévision d’un prochain concours. Après le BFEM, Ibuka commence la rédaction de « Et si on changeait l’Afrique? » qui est censé être son premier roman. Ce texte ne voit jamais le jour. En classe de Seconde, le jeune homme est à nouveau selectionné par son école pour participer au concours des 10 mots de la Francophonie. Bien que son poème arrive en retard, celui-ci est tout de même retenu par les organisateurs, même s’il ne concoure pas. Rebuté, Ibuka décide de ne plus écrire de poèmes et ne se focaliser que sur la rédaction de son roman. Il est alors en série scientifique.
Mais c’est en 2010, après des pérégrinations à travers l’Afrique, qu’Ibuka se lance plus sérieusement dans l’écriture, en publiant, sur le réseau social Facebook, une histoire intitulée « Papa Malgré Moi ». Celle-ci est très appréciée des jeunes, qui sont de plus en plus nombreux à le lire. Se sentant soutenu, même par des étrangers, le jeune homme poursuit sur cette lancée en écrivant respectivement : Jusqu’au Bout du Rêve; L’histoire de Marianne & Moha; Confession d’un Parfait Fabulateur; Journal d’un Ex-Gamer et Séducteur et enfin, Le Fils du Président. En parallèle, celui qui est passé de Marcus da Player à Marcus da Prayer, écrit de nombreux articles et nouvelles qu’il publie, soit sur son compte Facebook, soit sur son blog.
En 2011, touché par les événements du Printemps Arabe, et indigné par la léthargie dans laquelle baigne la jeunesse africaine, particulièrement celle subsaharienne, Ibuka décide d’écrire un article qu’il intitule « Prêtez l’Oreille, La Jeunesse Africaine a une Voix », lequel donne naissance à son premier livre intitulé : La Jeunesse Africaine a une Voix. Au même moment, sur Facebook, il est créé une page pour l’encourager à sortir enfin un livre. Celle-ci se nomme : Pour que Marcus da Prayer écrive enfin un livre. Encouragé en majorité par des inconnus, Ibuka écrit et publie « Sur Les Traces de MJ », un roman en hommage à Michael Jackson, le roi de la Pop, dont il est un grand fan.
En 2013, il publie, en Ebook gratuit, un recueil de 10 nouvelles intitulé : Ce Que Disent Les Mots, lequel est téléchargé 6244 fois depuis sa sortie.
En 2014, fatigué d’envoyer ses manuscrits à des maisons d’éditions sénégalaises, sans jamais recevoir de retour, et ne voulant pas les envoyer à des éditeurs français, qui ne font aucune promotion aux jeunes auteurs inconnus du grand public, particulièrement lorsque ceux-ci sont africains, Ibuka, qui se fait désormais appeler Da Writer, décide de faire de l’auto-édition. Il publie un deuxième essai intitulé : Ces Choses Que J’Aurais Voulu Qu’on Me Dise Lorsque J’Etais Plus Jeune. Grâce au succès de cette première expérience, qui lui permet d’aller rencontrer des lecteurs dans des villes reculées du Sénégal, et même jusqu’en Côte d’Ivoire, et échanger avec eux, Da Writer décide de retenter l’expérience en publiant, toujours en auto-édition, d’abord un ebook gratuit d’une anthologie de 50 textes en vers intitulée : Penser Les Mots; puis un deuxième récueil de nouvelles intitulé : Les Histoires de Vos Vies.
Da Writer aime particulièrement l’impact qu’ont ses écrits sur ses lecteurs, dont la majorité est constituée de jeunes adultes. Sa proximité avec ceux-ci, avec lesquels il échange énormément via les réseaux sociaux, a créé un lien qu’il ne veut sous aucun prétexte rompre. Il y a quelques années, il a découvert que l’écriture était sa passion, et qu’il pouvait, grâce à elle, changer positivement des vies. Depuis, il s’en donne à cœur joie. Ecrire est cette activité capable de le garder éveillé toute une nuit entière, sans qu’il ait à s’en plaindre. Considéré également comme un jeune leader, Ibuka s’investit aussi dans l’Entrepreneuriat et le Leadership des jeunes. Son objectif : réveiller la jeunesse africaine et lui montrer son véritable potentiel, afin qu’elle puisse réécrire l’histoire de sa vie.



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